Le RAISONALISME


est un nouveau concept de philosophie politique appliquée développé par l'essayiste

Gustave TATOUCHE

Le raisonalisme est le premier modèle méta-politique et économique qui pose et impose la mesure au fil de l'existence, dans des rapports respectueux avec autrui et dans une appréhension des choses qui tienne compte de leur relativité.
Il élabore un nouveau paradigme social subtile, attentionné et effervescent.
La raisonalisme est une déclinaison des doctrines politiques existantes qui intègre la raison tel un principe actif.
Sa philosophie se conjugue en trois modes pratiques : la société, la citoyenneté et la culture personnelle.


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Le raisonalisme n'est ni une religion, ni une secte, ni un extrémisme de droite ou de gauche. Ce n'est pas davantage un corporatisme ou lobbying quelconque !

C'est une proposition philosophique politique inédite, qui commence par une nouvelle économie respectueuse du temps et de l'individu, pour s'étendre à une refonte de l'école, de l'institution pénitentiaire, de l'activité et de la vie en société...

Le raisonalisme est une pensée globale raisonnable.


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L'être humain a une caractéristique extraordinaire, mais ce n'est pas celle qu'on imagine. Chez nos amis les animaux, l'un d'entre eux se retrouve généralement en position dominante envers un certain nombre de ses semblables, groupe pouvant être important mais toujours géographiquement très localisé.
Chez l'homme, un unique congénère a la possibilité de devenir plus puissant que des milliards d'autres en utilisant l'argent ou la croyance.
Dans le monde animal, si des déséquilibres s'installent, ils sont toujours très contenus : on ne verra jamais une horde de milliers de loups dirigés par un seul couple reproducteur.
Les capacités spécifiques de l'espèce humaine à la parole et au savoir-faire technologique lui ont permis de remplacer la force et la violence par d'autres formes de pouvoir.
Les phénomènes d'admiration et de croyance chez les êtres humains ont poussé et poussent encore des foules d'individus à suivre les facéties d'un seul personnage, ce qui n'existe pas chez les animaux.
Les moyens de communication ayant connu un essor fulgurant, ils permettent aujourd'hui l'exercice en temps réel de ces phénomènes d'admiration et de croyance. Avec l'aboutissement de la dématérialisation de la monnaie, la traduction en argent sonnant et trébuchant est immédiate.
Les femmes et les hommes ont, hélas, tacitement entériné le principe qu'un de leurs congénères puisse devenir rapidement et immensément puissant à travers le système économique dans lequel nous vivons, le capitalisme, en valorisant le fait que n'importe qui - donc soi-même - pouvait devenir par l'argent un congénère plus puissant que tant d'autres, même au-delà de toute raison.
Le capitalisme traduit très directement nos excès et nos maladresses.
Il est présent dans nos esprits comme une religion nouvelle qui n'en est pas une, en faisant rêver toute la planète à l'argent magique.
Il est aussi ce moteur permanent dans la tête de chaque citoyen pour aller chercher le profit maximal et rapide, tout au long de l'année jusqu'au dernier jour. Cette pression économique se ressent à chaque strate de la hiérarchie sociale, et laisse de moins en moins de répit car l'objectif est toujours de gagner en marge bénéficiaire.
On a cru que le capitalisme était la garantie d'une progression de l'humanité, portée par la promesse individuelle d'enrichissement sans limite.
Hélas, si dans un premier temps il favorise la démocratie et l'état de droit, il dégrade progressivement ces derniers en même temps que les conditions de vie de la population, pendant que les patrimoines de quelques-uns s'envolent. Et dans les nombreux autres pays où la démocratie et l'état de droit sont quasi inexistants, la corruption prend un essor redoutable, car le capitalisme n'y a plus aucun frein.
Les dirigeants ou entrepreneurs corrompus sont désormais richissimes et peuvent s'accaparer chaque jour davantage, par des sociétés-écrans, les leviers économiques de leur pays, et même des pays démocratiques.
Le capitalisme est devenu mondial, et même les pays feu communistes fonctionnent désormais pleinement sous ce régime, où les fortunes illicites se fondent progressivement dans une pseudo normalité financière internationale.
Tandis que les prochaines années vont amplifier l'explosion des inégalités, les patrimoines financiers de certains vont atteindre mille fois ceux déjà impressionnants que nous connaissons aujourd'hui.
Le financement des guerres actuelles dépend beaucoup de la collusion de riches oligarques qui tiennent en réseau les rênes de l'économie, leur objectif étant de préserver ou d'accroître leur pouvoir non démocratique.
L'Occident a déjà beaucoup de difficulté à contrer ces velléités géopolitiques de plus en plus nombreuses, qu'en sera-t-il quand les patrimoines de ces protagonistes-là auront été multipliés par mille ?
C'est ce qui se profile car le capitalisme non seulement ne l'empêche pas, mais il l'encourage ! Et c'est à chacun de nous qu'il le doit puisque sans en avoir bien conscience, c'est nous-mêmes, la population mondiale, qui cautionnons le capitalisme en souhaitant conserver le principe de l'enrichissement personnel rapide et illimité.
Pour cela nous nous enfermons dans la course au toujours plus, et si possible toujours plus vite.
Le monde végétal qui nous entoure, quand nous ne l'avons pas gommé, est pourtant une invitation permanente à la lenteur fonctionnelle, incompatible avec la croissance forcenée.
Alors, après des dizaines d'années d'épuisement à obtenir la fameuse croissance, notre démocratie, notre état de droit et nos modes de vie se détériorent. Quand l'écologie gagne un peu de terrain par-ci, le capitalisme agit rapidement ailleurs pour la faire douloureusement reculer.
Il est temps d'agir, non par une révolution sanglante mais en modifiant intelligemment et profondément le capitalisme, par un système qui n'a encore pas été proposé à l'humanité : le raisonalisme.
Attention, le capitalisme n'est pas le grand responsable des maux de l'histoire, et il n'a pas que des défauts.
Cependant depuis longtemps, alors que nous aurions dû réagir, nous laissons le mal s'étendre.
Il est grand temps de rectifier le tir par une volonté constitutionnelle nouvelle, celle de casser le cycle infernal dans lequel nous sommes tous tombés.
Les extrémismes de toute nature se nourrissent des dégâts du capitalisme et feignent de proposer des voies alternatives, sans toutefois remettre en cause le sujet crucial de l'enrichissement rapide et démesuré.
Certes nous ne résoudrons pas cela d'un coup de baguette magique, mais nous pouvons collectivement, comme dans l'histoire pour les droits de l'homme, la démocratie et l'état de droit, insuffler une volonté populaire humaniste.
Le raisonalisme économique est une voie à s'approprier et à creuser si l'on veut à moyen terme préserver la démocratie, la paix et l'écologie.
Avec un plafonnement des revenus équivalent à la valeur d'une habitation moyenne dans le pays concerné, et un patrimoine progressif correspondant à l'âge multiplié par cette valeur d'habitation moyenne, chacun pourra désormais être riche raisonnablement, sans écraser ses prochains ni dilapider les ressources naturelles, le tout en respectant les rythmes d'enrichissement à l'intérieur des frontières de chaque pays.
Les grandes entreprises, dont les nombreux actionnaires privés seront désormais tous minoritaires, auront un mode de fonctionnement de fait plus démocratique, à l'instar des mutuelles. Un citoyen de pays développé ne pourra plus investir dans un pays émergent au-delà que ce que lui permettra le plafonnement de patrimoine dans ce dernier, la valeur moyenne de l'habitation y étant bien moindre. Ceci évitera la déstabilisation et le pillage de l'économie des pays fragiles.
Le raisonalisme économique, pilier fondamental de la construction d'une société apaisée, juste et équilibrée, pourra être mis en place pays par pays. Il permettra alors à chacun d'accéder à une richesse individuelle raisonnable et progressive, respectueuse de l'avancée en âge de chacun dans le cadre dans lequel il vit.
L'instauration du raisonalisme économique permettra de rendre opérant de grandes réformes sociétales.
L'éducation nationale s'enrichira d'enseignements plus concrets de construction de la vie, le travail sera réorienté vers l'humain, les médias seront librement infusés de connaissance scientifique.
L'activité humaine sera taxée différemment d'aujourd'hui, la valeur manuelle d'une tâche en devenant la référence, et l'orientation écologique du travail apportera un avantage pour ses promoteurs. Pour aider à endiguer les phénomènes de croyance et d'admiration, l'Éducation Nationale élargira sa mission à la connaissance de la vie réelle, aidé par la mise en place de la tri-disciplinarité des enseignants.
Ainsi les matières actuellement enseignées seront ramenées au tiers du temps, pour ouvrir un tiers au nombreux autres sujets de la vie, le dernier tiers étant consacré à l'explication de l'école et des grands défis de la vie d'un citoyen. Chaque enseignant verra ainsi sa nouvelle mission éducative répartie sur trois matières au lieu d'une seule.
La création d'une Éducation Nationale Médiatique aura pour objectif d'intervenir par fenêtre pop-up sur tout événement média, à l'instar du système commercial mais ici dans le seul souci de l'information scientifique et de l'ouverture culturelle d'esprit.
D'autres grands chantiers sociétaux, relégués à des domaines sans intérêt dans le système capitaliste, pourront enfin être lancés ou traités.

Le capitalisme a déclenché une maladie immunitaire incurable.
À vouloir s'extraire de la loi animale du plus fort, on a laissé l'argent fabriquer des monstres de puissance.
Ces derniers se nourrissent du rythme de la croissance infernale et dévastatrice pour prospérer, et ce sont bien les êtres humains qui le payent cher au quotidien, tout comme l'environnement.
De surcroît, ces monstres ne sont pas tous bienveillants, et certains usent de la puissance de feu en complément de la guerre économique.
Si nous acceptons de réviser notre adoration de l'argent facile et rapide, nous pouvons progressivement choisir d'instaurer le raisonalisme pour sortir de ce cycle infernal, enclencher pays par pays les nouvelles bases d'une société harmonisée.
La civilisation moderne, qui avait péniblement conquis et instauré de belles grandes valeurs sociétales, avance rapidement vers la perte totale de celles-ci, nous conduisant au chaos.
Il est encore temps de changer de paradigme.


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Le pilier central du raisonalisme est la mesure économique Rz04 (p48) : elle instaure un plafonnement de revenu associé à la progressivité du patrimoine dans le temps. Le tout est appuyé sur la valeur moyenne d'un logement dans le pays, appelée "équi-villa".

Cette mesure est présentée pour la première fois par Gustave TATOUCHE en 2014 dans l'ouvrage : LA PISTE DU RAISONALISME


Disponible aux
Éditions Réfraction


Quelques autres mesures présentées dans La piste du raisonalisme :

Rz13 - La trilogie de production agricole (p95)
Rz18 - La règle de trente (régulation routière, p102)
Rz24 - Le code naturel des métiers (p113)
Rz30 - Le temps de travail naturel (p134)
Rz31 - La suppression de l'éclairage public (p138)
Rz34 - Le service de l'arbre (p143)
Rz35 - La dépense individuelle énergétique (p147)
Rz37 - Le temps d'antenne documentaire (p160)
Rz41 - Le sport sans publicité (p166)
Rz47 - L'Éducation nationale médiatique (p175)
Rz51 - L'école permanente (p193)
Rz54 - La tri-disciplinarité des enseignants (p198)
Rz55 - Dix niveaux hiérarchisés en prison (p202)


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En 2022, Gustave TATOUCHE reprend ses idées et préconisations phares du raisonalisme de façon plus accessible à travers son deuxième ouvrage HOMICIDE MARCHAND


Disponible aux
Éditions Réfraction


Le Raisonalisme, alors, quèsaco ? Un système alternatif qui propose de « raisonner » le capitalisme en limitant ses conséquences néfastes comme l’enrichissement démesuré de quelques-uns aux dépens des autres.

Mais aussi un modèle politique, écologique, philosophique voire existentiel qui repense toutes les composantes de notre société à commencer par l’école.


ÉDUCATION
Réduction au tiers des programmes actuels pour faire place à la transversalité, l’explication de l’école et de la vie par l’introduction de nombreuses matières manquantes, le tout combiné à la tridisciplinarité des enseignants.

DÉLINQUANCE
Mise en place de dix niveaux hiérarchisés de détention pénitentiaire, géographiquement distincts, avec changement d’étage tous les trois mois en fonction du comportement individuel, allant de la grande privation à la quasi-liberté.

ACTIVITÉ
Régulation en plusieurs catégories de prélèvements sociaux de toute activité économique, d’une part selon l’équivalence de faisabilité par un être humain sans assistance technologique, d’autre part selon l’impact écologique.

MÉDIAS
Création de l’Éducation Nationale Médiatique, qui aura pour mission d’informer sur tout sujet, en ayant priorité d’affichage telle une fenêtre publicitaire sur toute page internet ou autre système de communication virtuelle.

RESSOURCES
Construction d'un réseau d’eau potable parallèle, de sécurité nationale, uniquement destiné à la consommation alimentaire.

TRANSPORTS
Disposition rapportant la circulation automobile à une dimension respectueuse de la vie, avec la règle des trente kilomètres heure partout à moins de trois mètres d’un être humain.

URBANISME
Objectif d’auto-suffisance alimentaire des grandes zones urbaines pour au moins un tiers des besoins de leur population.

FINANCE
Instauration d'un différé d’exécution de vingt-quatre heures pour toute transaction sur les marchés financiers.

FORMATION
Fondation de l’École Permanente accessible à tout citoyen quelque soit son âge, ouverte le soir, le week-end et pendant les vacances scolaires, sur un large choix de matières.

SOCIAL
Installation de cabines de lien social partout dans le pays, d’où il est possible d’appeler n’importe quand à propos de n’importe quel sujet de la vie, en plus d’un numéro d’appel national équivalent.

TRAVAIL
Adaptation des conditions de travail aux cycles naturels, avec proportion du temps d’exécution à l’extérieur ou à couvert.

LAÏCITÉ
Publication d'une charte annuelle des religions et sectes, concertée ou non, qui confronte les vingt premières préconisations de chacune d’entre elles aux règles de loi du pays.

PUBLICITÉ
Limitation des prospectus dans les boites aux lettres à une demi-feuille de papier standard par entreprise et par semaine.


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